J'ai du retard sur ce blog. Bon ok, à ce niveau là ce n'est pas du retard, mais un manque de remplissage total.
Alors what's up ces deux derniers mois ?
Après le retour en France, je suis donc (enfin) revenu sur ma terre, non pas natale, mais néanmoins adorée, australienne. Elle m'avait manqué. Et être accueilli dès mon retour par Thomas, Guillaume et Séb a déjà été un très beau cadeau. Ne plus pouvoir s'arrêter de parler, avoir envie de rattraper le temps passer sans eux. Deux nuits dans le salon de Mears, ma chère et crapy petite maison.
Et puis...s'envoler pour la Nouvelle-Zéélande pour 3 semaines avec une équipe de folie. Ces vacances auront vraiment été les meilleures de mes 20 ans d'existence. Après un mois sur la côte Est australienne et un mois en France qui m'a permis de revoir amis et famille, ce mois en Nouvelle-Zéélande a été tout simplement magique. Les paysages étaient à couper le souffle. J'ai même voyagé les deux premiers jours en compagnie de Rebecca que j'avais peur de ne pas revoir avant longtemps :).
Et maintenant me revoilà de retour à Sydney, j'ai pu récupérer la chambre que j'occupais déjà au premier semestre et désormais Guillaume Gueguen occupe la chambre à coté de la mienne. Les nouveaux colocs sont tout ce qu'il y a de plus adorables donc tout est parfait.
D'autant plus que ce semestre j'ai pu prendre des cours d'histoire de l'art et un cours de chimie. La première semaine de cours s'est bien passé et je suis beaucoup moins inquiète que pour les cours du premier semestre. (J'ai d'ailleurs tout validé, ce qui n'était pas forcément gagné à l'origine (ah ah)).
Bref, la vie continue ici. Le temps file à une vitesse virtigineuse, on voudrait l'arrêter. S'accrocher à lui. Ne pas rentrer en France. Rester près du soleil, de la plage. Continuer à aller à pied à l'uni. A adorer ses cours. A vivre entourer d'amis.
On voudrait ne pas avoir à partir...
C'est dur d'en tirer un bilan. On m'a dit que c'était une chance de rentrer chez moi à mi-chemin, que ça m'aiderait à réaliser à quel point on avait de la chance et que ça m'aiderait à encore mieux profiter de la seconde moitié de l'année. En réalité, je ne pense pas qu'il soit vraiment possible que je profite encore plus de la seconde partie de l'année. Il n'y avait pas une semaine sans que je ne me rappelle la chance que j'avais d'être là, à quel point c'était fantastique, à quel point le retour allait être difficile.
Le temps est passé vite, trop vite. La plupart des gens qui choisissent l'Australie pour partir un an en échange fuit quleque chose. C'était d'ailleurs souvent une des premières questions qu'on se posait: "et toi tu fuis quoi à l'autre bout du monde ?". Une des premières choses que l'on comprend en arrivant est que, quoi que l'on fuit, on devra y faire face à nouveau en revenant dans la "vraie" vie. Partir à l'autre bout du monde n'offre qu'un break, ça ne résout rien. Au bout de quelques mois on a même envie d'oublier ce détails qu'on a pourtant compris dans les premières semaines suivant notre arrivée. Après tout après 3 mois on s'est recréé une nouvelle famille, on se sent chez soi quand on rentre dans sa coloc, on connait l'uni par coeur et on pourrait très bien s'habituer à l'idée de finir sa scolarité là.
Mais voilà, la fin du premier semestre arrive. La famille que vous vous êtes constitués perd la moitié de ses membres, vous devez lacher votre coloc pour économiser 3 mois de loyer (argent qui sera bien rentabilisé dans un voyage). Certaines choses restent, mais il est difficile de ne pas penser que presque tout est à refaire.
Dans mon cas un mois de road trip sur la côte Est aide à ne pas y penser. A continuer à savourer sa chance. Surtout que c'était exceptionnel. 8000 km de route. 8000 km d'une expérience inoubliable. Les plages, les cascades, la montagne et la forêt tropicale. Et surtout, surtout, la Grande Barrière de Corail. Un rêve de toujours. Le tout avec une équipe de folie.
Puis le retour en France. Le partage entre la joie d'être avec ma famille et mes amis pour mes 20 ans et les fêtes, la tristesse de quitter ma vie du premier semestre.
Je voudrais juste finir cet article en remerciant les personnes qui ont rendu ce premier semestre si exceptionnel en me permettant de me récréer une petite famille (Guillaume's, Béa, Thomas, Aurélie et mes chers colocs: Séb, Frank, Thibaut, Cony, Polina, Brian, Paul and Maxime). Et puis, aussi, parce que c'était aussi, sinon plus dur, à mes amis français qui ont été, il faut le dire, assez exceptionnels.
Joyeux Noël à tous...
Bon je commence par mon Guillaume (trop de Guillaume, faut bien les différencier, je crois qu'ils n'aimaient pas trop mon système de numérotation... ;-)). Je partage donc ma chambre avec lui depuis maintenant deux mois, et il n'a toujours pas voulu me tuer (du moins je crois !), donc je pense que c'est un essai de coloc plutot réussi. Comment le décrire en quelques mots... Mon Guillaume s'est indéniablement une personnalité. C'est la personne avec laquelle j'ai passé le plus de temps depuis que je suis à Sydney. Ce que ça a donné ? Des conversations enrichissantes, des rires, des photos ^^. Guillaume c'est un mélange entre l'émerveillement devant un kangourou et le politique rêveur pour qui le monde est à refaire. C'est l'enfant et le visionnaire (révolutionnaire ?). C'est aussi le parfait cuisto qui me nourrit ici. Toujours près à rendre service et tellement patient avec moi... Tête de mule, certes, mais plus provocateur qu'autre chose. Je ne regrette pas une seconde de vivre avec lui et il faut quand même dire que sans lui je n'aurais jamais trouvé cette maison... 
Je continue avec le petit Sébastien (oui parce que 17 jours de différences, c'est tellement beaucoup ;p). Etudiant de l'EPSCI (filière parallèle à l'ESSEC), je partage aussi cette grande maison avec lui. Il est locataire d'une de nos chambres de tortures du rez-de-chaussée, mais assurément : il kiffe ! Amateur de blagues pas drôles (comme de remettre à griller une tartine déjà grillée et d'attendre ma réaction caché derrière une porte...), c'est le plus gentil de la maison. Oui oui, toujours prêt à sacrifier sa place ans la salle de bain, à (essayer) de me porter jusqu'à ma chambre après une soirée, à me consoler après un moment de bad (oui, je suis pénible...), à offrir une crêpe et de temps en temps un free massage. Un peu bizarre (il lui arrive de rigoler avec un rire très étrange tout seul devant son ordinateur), il met quand même de la bonne humeur dans la maison et c'est vraiment chouette de partager une maison avec des gens comme lui. 
Je poursuis cette description avec notre petite russe Polina ! Mi russe - mi américaine, c'est un petit rayon de soleil qu'on voit trop peu dans la maison. En effet, elle vit dans l'arrière cours de la maison et a sa propre cusine et salle de bain séparées. Star de la photo, elle ne rate jamais une pause. Rieuse, mais têtue, elle sait ce qu'elle veut. Elle a partagé la plupart de mes sorties ici et il ne vaut mieux pas rivaliser avec elle lors d'un jungle speed ! Bref une personne avec laquelle j'ai pas mal rit et discuter et que j'apprécie beaucoup malgré quelques accrochages dus à des incompréhensions. 
Le premier, inévitablement, c'est ma belle petite chambre. Avec son accès sur le balcon et sa petite banquette près de la fenêtre style anglais. Sur la photo on voit le plaid que m'a offert ma nono pour mes 18 ans et dont je ne me suis pas séparé ici. Il y a aussi ma guitare. Ouis parce que, ça y est, après en avoir parlé pendant des années j'ai enfin commencé les cours de guitare. J'ai le bout des doigts qui commence à durcir et encore pas mal de difficultés à enchainer les accords, mais parfois j'arrive à jouer des airs qui ressemblent à quelque chose. Sur la photo on voit aussi mon livre demarketing qui m'occupe pas mal... Il manque les cookies et les TimTam d'ailleurs, qui sont toujours à portée de main.
Le second endroit dont je voulais parler c'est Coogee beach...Parce qu'il n'y a rien de mieux que d'aller s'y poser lors d'une après midi ensoleillée, après une matinée de cours ou le lendemain d'une soirée qui a fini un peu trop tard. Parce que jusqu'ici je n'avais pas trouvé d'endroit plus agréable pour courir que le Bois de la Crâne. Ici je descends la route en courant jusqu'à la plage puis je cours sur la digue qui longe la plage. En général je n'ai plus le courage de remonter jusqu'à la maison en courant. Alors je m'arrête près de la mer, je me trouve un petit endroit caché entre deux flaises, vue sur la mer pour faire mes étirements. Et puis j'enlève mes chaussures et je marche sur la plage, les pieds dans l'eau, les yeux tournés vers la mer et l'horizon infini...
Vous savez ces promesses qu'on fait et qu'on ne tient jamais.
L'université est juste immense. Il y a un batiment par matière, c'est énorme. Il y a aussi des loundges pour les étudiants. Et la bibliothèque vous plairait beaucoup j'en suis sure : énormes poufs marrons trop confortables ! J'aime bien y passer du temps, on s'y sent bien. C'est chaleureux. D'autant plus qu'il y a de très grandes bais vitrées qui font face au soleil dans la journée.
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